J’étais chanteur de
Salsa, chanteur de joie
Un mot de moi:
s’émerveillait l’arène
Un son de moi: se
taisaient les peines
Qui font nos larmes et
indiquaient la Voie.
J‘étais aussi joueur de
conga.
J’avais du rythme.
J’avais de la voix.
Les élans fraternels de
tumba
Donnaient à vos cœurs,
un joyeux fracas.
Plus que musicien, j‘étais
artiste.
Pour que jamais les
danseurs, sur la piste,
Pour que jamais les
danseurs ne s’arrêtent,
Je faisais sourire les
trompettes.
J’étais du sang pour
leurs veines,
De l’oxygène pour leurs
poumons;
La caresse du vent sur
leurs déveines,
Un soir d’été, quand
on est tout au fond.
Un nouvel air, une
nouvelle ronde
Je déversais l’émoi.
J’apaisais le Monde.
J'étais chanteur de
salsa, chanteur de joie
J'amenais du Beau. J'avais
encore la foi.
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