J'ai peur de Dame Nuit,
De son vociférant silence
Et lorsque son ennui
Trouble mon immobile
errance.
Cet éternel repos du jour
Voit s'ébattre les vents
Et leurs chuchotements,
Me parlent d'improbables
amours,
L'haleine épaisse,près
des faubourgs,
Il s'alourdit et pourlèche
Les façades alentours;
Effarouche et assèche
Mon courage devenu sourd.
Les reflets d'insomnie
Me dessinent une angoisse
blême
Sur le miroir de mon
esprit,
Et me laissent contre
moi-même.
Puis un' lumière crue,
Arpent après arpent,
Envahit un ciel nu,
Pour nos prochains
moments.
A ma porte, frappe
soudain,
Une forte odeur de
matin.
Ma peur, alors, s'enfuit
Ma peur, alors, s'enfuit
Sur les traces de Dame
Nuit.
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