J'arpente mot à mot
Le sentier de ma peine,
Encore humide de sa pluie
Encore humide de mon
dépit.
Dans une forêt de
platitudes,
A l’affût, avant
l‘Hiver
A l'affût de nouvelles
attitudes
Je nourrissais mon exil de
vers.
Lorsque la caresse de la
bise
Devient baiser qui
s‘aiguise
Il est temps de rentrer
Vers nulle part, en
particulier.
La besace vide, le rire
bouleversé
J’aime regarder mes
nuits, s’en aller
Bras dessus, bras dessous,
ensommeillées
Lorsque je dois, le Jour,
ré-affronter.
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