lundi 29 décembre 2014

Insomniaque aride



J'arpente mot à mot
Le sentier de ma peine,
Encore humide de sa pluie
Encore humide de mon dépit.

Dans une forêt de platitudes,
A l’affût, avant l‘Hiver
A l'affût de nouvelles attitudes
Je nourrissais mon exil de vers.

Lorsque la caresse de la bise
Devient baiser qui s‘aiguise
Il est temps de rentrer
Vers nulle part, en particulier.

La besace vide, le rire bouleversé
J’aime regarder mes nuits, s’en aller
Bras dessus, bras dessous, ensommeillées
Lorsque je dois, le Jour, ré-affronter.

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