«Un trône sinon rien»
Réclamait un vaurien,
Sur une place de marché
Face à une foule
bigarrée.
«Un trône sinon rien
Ou à défaut
Un tombeau»
Dit il de tout son haut.
«Un trône pour crée et
exister,
Des bulles de pensée
Qui pétillent dans ma
boite à spiraler
Des espaces à occuper,
des temps à écouler
En traficant
Traficant d'idées.
Laisser une trace
Et non sa trace
Avec la volonté d'en rire
et celle d'en parler».
«Un trône pour rêver
Un besoin vital, une
nécessité.
Notre unique réalité,
Notre unique réalité,
Une braise qui renait
Et devient brasier».
Puis sa boucle bouclée,
Il s'en est allé.
La foule est restée
La foule est restée
Bigarrée, anesthésiée.
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